Toxidromes

les toxidromes s’accompagnent fréquemment d’anomalies discrètes cutanées en fonction de l’agent toxique : sueurs, peau moite ou au contraire sèche, écarlate, …
Le toxidrome est un néologisme pour désigner le syndrome toxique commun à une intoxication. Il existe des toxidromes, et il en existe autant qu’il y a de familles de produits susceptibles d’être surdosés ou responsables d’intoxications. Cette expression toxidrome a été créée ou pour recadrer d’un point de vue clinique ce qui était difficile à caractériser et ne dépendait surtout que de la biologie toxicologique dosable ou non.
Sommaire
Généralités sur les toxidromes
Le 1er problème c’est qu’il y a une quantité infinie de produits puisque les substances naturelles n’ont presque pas toutes été isolées, mais que des produits nouveaux de synthèse sont élaborés tous les jours. La toxicologie n’a pas de fin.
Le 2d problème c’est que le regroupement familial des intoxications ne fonctionne malheureusement pas uniquement par famille de médicaments ou de substances. Ainsi des produits différents appartenant à des familles qui n’ont rien à voir (en particulier dans leur application clinique) vont engendrer le même toxidrome alors que le même produit peut déclencher différents toxidromes.
Le 3ème problème c’est que les toxidromes même bien décrits restent assez flous et très peu spécifiques. Certains grands syndromes valent le coup d’être appris, à l’instar d’un syndrome clinique douleur-fièvre-ictère de l’angiocholite par exemple, mais un seul signe ne peut pas être pathognomonique d’une affection. L’idée du toxidrome c’est d’organiser rapidement un tableau clinique devant un patient agité, choqué pour initier rapidement la thérapeutique. L’autre avantage est devant un patient pour qui l’arbre décisionnel médical ou chirurgical a évoqué une piste septique, inflammatoire, vasculaire, etc, mais que le diagnostic bute, on puisse penser à une étiologie toxique envisageable et (mais pas toujours) curable.
Le 4ème problème ? Les toxidromes ne sont pas toujours aussi nets dans une intoxication, et c’est encore pire en cas de polyintoxications.
Signes évocateurs de Toxidrome
- neurologique : myosis/mydriase, coma, convulsions, agitation, tableau délirant aigu, céphalées, hyperréflexie, dysarthrie, myoclonies
- cardiovasculaire : hypertension/collapsus, tachycardie/bradycardie
- respiratoire : tachypnée/bradypnée
- digestifs : vomissements , diarrhées/constipation/occlusion fonctionnelle, douleurs abdominales
- urinaires : rétention d’urines, oligo-anurie
- cutanés : sueurs, peau sèche, peau écarlate, fièvre, frissons
- examens bio rapides : acidose métabolique, hypo/hyperglycémie
- ECG : QT long, élargissement des QRS, troubles du rythme/conduction (BAV , BIV)
- Laboratoire : hypokaliémie , insuffisance rénale aiguë et hyperkaliémie
En fait il ne faut pas attendre grand chose de la biologie, hormis la base de la base avec gaz du sang et iono/créatinine. Peu de dosages toxicologiques sont disponibles rapidement en pratique courante. La recherche des toxiques dans le sang positive aux benzodiazépines n’est que qualitative et va donc se positiver pour n’importe quelle prise même à dose thérapeutique de BZD.
Les syndromes difficiles à retenir dans la liste sont les -ergiques. Le syndrome opioïde est basique : coma + myosis = héroïne-morphine-opiacés. L’effet stabilisant de membrane est de la cardiologie et même de la rythmologie avec un ECG vraiment moche. L’hyperthermie maligne, tout est dans le titre. L’effet antabuse n’a que peu de traduction en toxicologie d’urgence. Les syndromes pyramidaux et extra-pyramidaux sont déjà connus cliniquement.
Syndrome opioïde
Clinique :
- dépression respiratoire avec un ralentissement de la fréquence respiratoire (bradypnée), perte du contrôle volontaire de la respiration, pouvant aboutir à une apnée
- dépression du système nerveux central de la simple sédation au coma
- myosis serré bilatéral en tête d’épingle
- nausées, vomissements, iléus, parfois prurit
- retentissement cardiovasculaire associant bradycardie sinusale et hypotension artérielle
- la survenue d’œdème aigu du poumon et de pneumopathie d’inhalation est redoutée au cours de l’overdose du toxicomane
Médicaments :
- toxicomanie aux opiacés (héroïne en tête), surdosage iatrogène en morphine, et intoxication aiguë aux morphinomimétiques
- α-2-mimétiques présynaptiques (clonidine)
- méthadone se distinguant par une durée d’action prolongée avec risque vital jusqu’à 3 jours, même quand la recherche urinaire d’opiacés est négative
Traitement
- naloxone Narcan® : antidote antagoniste pur et spécifique des opiacés, sans effet agoniste et qui ne modifie pas l’élimination du toxique. Il présente un intérêt diagnostique et thérapeutique. Son utilisation se fait par titration et le but est d’obtenir une élévation de la fréquence respiratoire au-delà de 12 cycles par minutes sans provoquer de réveil.
Les molécules agissent par un effet agoniste sur les récepteurs cérébraux μ et κ et accentuent la stimulation dopaminergique. Il en résulte un effet antalgique, sédatif et euphorisant.
Syndrome de myorelaxation
Clinique :
- ivresse benzodiazépinique avec dysarthrie, confusion et troubles de la vigilance : somnolence ou coma calme, hypotonique, hyporéflexique, sans signe de localisation
- chez le sujet âgé, l’intoxication est responsable d’une myorésolution intense prolongée sans coma profond
- les troubles cardiovasculaires peuvent être une tachycardie ou une bradycardie sinusale et une hypotension artérielle
- la demi-vie biologique ne reflète pas la durée d’action clinique
- le degré de sévérité et la durée des symptômes vont dépendre de la tolérance du patient aux benzodiazépines ou aux carbamates
- ils peuvent induire une dépression respiratoire centrale et périphérique à l’origine de pneumopathie d’inhalation
Médicaments :
- toutes les benzodiazépines et les benzodiazépines apparentées (zopiclone, zolpidem)
- barbituriques
- carbamates
- certaines phénothiazines
- alcools
- notamment en association, et en contexte de soumission chimique
Traitement :
- flumazénil Anexate® : antidote des benzodiazépines et apparentés. Antagoniste pur et spécifique, il ne modifie pas l’élimina- tion des toxiques. Il constitue un test diagnostique et thérapeutique par titration intraveineuse
Les circonstances habituellement rencontrées peuvent être une intoxication aiguë, une pharmacodépendance, un surdo- sage, une toxicomanie ou une soumission chimique. L’activité pharmacologique s’explique par une action cen- trale sélective au niveau du récepteur GABAergique neuro- inhibiteur et du canal chlore. Elle se caractérise habituellement par la coexistence d’effets anxiolytiques, sédatifs, anticonvulsivants et myorelaxants. Ces quatre effets sont varia- bles selon les molécules et la dose ingérée. Le maximum d’effets survient dans les deux à quatre heures.
Syndrome cholinergique
Clinique :
- syndrome muscarinique : myosis, bronchorrhée, bronchospasme, bradycardie, douleurs abdominales, vomissements, diarrhées, sueurs
- syndrome nicotinique : fasciculations musculaires, paralysie, tachycardie, HTA
- syndrome central : agitation, céphalées, tremblements, confusion, ataxie, convulsions, coma
Pas de médicaments mais toxiques :
- insecticides anticholinestérasiques (carbamates, organophosphorés)
- gaz de combats organophosphorés (G et V)
Traitement :
- atropine
- pralidoxime Contrathion® pour les gaz de combat
- traitement symptômatique notamment respiratoire et assistance respiratoire
Syndrome anticholinergique
Clinique :
- troubles neurovégétatifs : mydriase, tachycardie, hypertension, hyperthermie, peau sèche, sécheresse muqueuse
- troubles neurologiques : encéphalopathie anticholinergique ou atropinique : désorientation, hallucinations, agitation, délire, dysarthrie, tremblements accentués par les efforts, coma, convulsions précoces faisant la gravité du syndrome
- réduction des bruits hydro-aériques (signe de faible valeur) par constipation et rétention d’urines
- syndrome pouvant être doublé d’un syndrome stabilisant de membrane (tricycliques)
- Le délai d’apparition des signes cliniques varie d’une à quatre heures
Médicaments responsables :
- anticholinergiques : atropine (même en collyre), scopolamine, glycopyrrolate benztropine, trihexyphenidyl
- antihistaminiques : chlorpheniramine, cyproheptadine, doxylamine, hydroxyzine, dimenhydrinate, diphenhydramine, meclizine, promethazine
- antipsychotiques : phénothiazines, butyrophérones, chlorpromazine, clozapine, mesoridazine, olanzapine, quetiapine, thioridazine
- antispasmodiques : clidinium, dicyclomine, hyoscyamine, oxybutynine, propantheline
- antidépresseurs tricycliques et tétracycliques : amitriptyline, amoxapine, clomipramine, desipramine, doxepine, imipramine, nortriptyline, protriptyline
- mydriatiques : cyclopentolate homatropine, tropicamide
- carbamazepine, 1 A antiarythmique (quinidine, procaïnamide, dysopyramide, aprindine, cibenzoline), cyclobenzaprine, orphenadrine, glutethimide
- antiparkinsoniens
- plantes : belladonne (Atropa belladonna), Datura stramonium détourné comme hallucinogène
Traitement symptômatique
Le syndrome résulte du blocage du récepteur muscarinique cholinergique par des médicaments agissant au niveau du système nerveux central, périphérique (exemple : glycopyrrolate) ou des deux (exemple : atropine). Parmi ces agents, les antidépresseurs polycycliques sont aussi des inhibiteurs non sélectifs de la noradrénaline et de la sérotonine. Ils ont en plus un effet stabilisant sur les canaux sodiques et calciques, un effet antihistaminique et de blocage alpha-adrénergique.
Syndrome adrénergique ou sympathicomimétique
Clinique (partage des caractéristiques communes avec le syndrome anticholinergique) :
- troubles neurovégétatifs : mydriase, tachycardie, hyperthermie, sueurs
- troubles neurologiques : tremblements, confusion, hallucinations, agitation, convulsions, AVC possible
- troubles cardiovasculaires : palpitations, tachycardie, hypotension ou hypertension, insuffisance coronarienne, troubles du rythme ventriculaire
- douleurs abdominales, gastrite, hémorragies digestives, motricité digestive conservée
- biologie : hyperglycémie, hyperleucocytose, hypophosphorémie, acidose lactique
Médicaments responsables :
- psychostimulants : les xanthines (théophylline et caféine), le salbutamol, éphédrine, phénylpropanolamine
- cocaïne à faible dose, LSD, amphétamines
Traitement symptômatique et celui des complications (SCA, AVC)
Les effets sont différents en fonction de la stimulation des récepteurs β-adrénergiques ou α- et β-adrénergiques. La stimu- lation de ces récepteurs entraîne une élévation du taux d’AMPc intracellulaire, se traduisant par une augmentation de l’influx calcique à travers les canaux calciques (effet inotrope positif).
Effet stabilisant de membrane
Clinique :
- troubles neurologiques, convulsions
- troubles cardiovasculaires +/- marqués selon les médicaments jusqu’au choc cardiogénique
- SDRA
- hypokaliémie, acidose métabolique
Apparait dans les 4 à 6 1ères heures suivant l’ingestion mais délais d’apparition en fonction du toxique et dose et associations. Certains terrains comme QT long congénital prédisposent aux complications cardiaques. Risque de complications jusqu’à 48h et majeur dans les 6 1ères heures.
ECG :
- par ordre d’apparition : aplatissement diffus des ondes T, allongement du QT, élargissement des QRS, ondes P allongées
- dans les formes sévères l’élargissement des QRS en D2 est prédictive des convulsions et arythmies ventriculaires
- évolution ultime en bradycardie réfractaire, asystolie ou troubles du rythme ventriculaire

effet des bicarbonates de sodium sur l’élargissement des QRS en cas d’intoxication aux antidépresseurs tricycliques
L’effet stabilisant de membrane : réduit la pente du potentiel d’action ce qui allonge la durée des QRS et le QT.
Cardiotoxicité directe par blocage des cnaaux sodiques avce inhibition du courant sodé entrant rapide de la phase 0 du potentiel d’action et inhibition du courant calciques entrant à la phase 2 … donc effet chronotrope, inotrope et dromotrope négatif, également effet bathmotope et vasoplégie par vasodilatation
Médicaments :
- inhibiteurs des canaux sodiques : antiarythmiques de classe I, antidépresseurs tricycliques, chloroquine, neuroleptique, quinine, antibiotiques, cocaïne ; hyperkaliémie ; hypothermie
- mais aussi propranolol et sotalol, halofantrine, phénothiazines, antihistaminiques, dextropropoxyphène, magnésium
- par ordre de fréquence : tri et tétracycliques, chloroquine, bétabloquants, classe I, dextropropoxyphène, cocaïne, carbamazépine, phénothiazines
Traitement :
- Sels de sodium hypertonique : lactate ou bicarbonate de sodium molaire sous monitorage cardiovasculaire, contrôlent l’effet stabilisant de membrane et l’hypotension artérielle.
- Normalisation de l’ECG est un préalable à la sortie du patient de réanimation.
Syndrome sérotoninergique
Clinique :
- troubles neurologiques : agitation, confusion, hallucinations, myoclonies, tremblements, syndrome pyramidal, spasmes, convulsions, coma
- troubles neurovégétatifs : mydriase, sueurs, tachycardie, tachypnée, hyperthermie, frissons, hypotension artérielle, diarrhées, arrêt respiratoire
- biologie : hyperglycémie, hyperleucocytose, hypokaliémie, hypocalcémie, CIVD, acidose lactique, rhabdomyolyse
- les critères diagnostiques sont définis selon STERNBACH par la présence d’au moins trois des signes cliniques ci-dessus et des circonstances de prise médicamenteuse compatibles
- diagnostic différentiel avec le syndrome malin des neuroleptiques
- circonstances variées : intoxication aiguë, introduction d’un traitement, interaction médicamenteuse, y compris à dose thérapeutique, ou toxicomanie
- délais d’apparition des symptômes de 4 à 24 heu-res dans la grande majorité des cas
- syndrome de plus en plus fréquent mais sous-estimé en raison de la banalité des signes observés
Médicaments :
- inhibiteurs de la monoamine oxydase, les inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS), le lithium, les antidépresseurs tricycliques
- l’ecstasy et le L-tryptophane [25,26].
- ISRS seuls ou en association avec d’autres psychotropes est souvent à l’origine de ce syndrome
Traitement :
- aucun traitement spécifique n’a fait la preuve de son efficacité
- le dantrolène n’est pas validé
- arrêt de la substance
- refroidissement en cas d’hyperthermie
- assistance respiratoire et curarisation dans les formes sévères en réanimation
Le mécanisme d’action correspond à une augmentation de l’activité sérotoninergique cérébrale. Les récepteurs 5-HT1A, voir 5-HT2 semblent impliqués [22]. La sérotonine intervient dans la régulation du sommeil, de l’humeur (action antidépres- sive), de la température et de l’appétit (effet anorexigène).
Hyperthermie maligne
Clinique :
- hyperthermie > 38°C, fièvre pouvant même être très largement supérieure, > 43°
- troubles de conscience
- troubles neurovégétatifs
- hypertonie genéralisée des membres, rigidité des muscles du cou
- rhabdomyolyse
Médicaments :
- neuroleptiques
- anesthésie générale (halogénés)
- ecstasy et psychostimulants
Traitement :
- dantrolène Dantrium®
- bromocriptine Parlodel®
- traitement symptômatique : arrêt des produits en cause, refroidissement, réhydratation
Le mécanisme d’action est lié à une libération du calcium dans le réticulum sarcoplasmique du muscle strié qui provoque une contraction musculaire permanente et une augmentation de la température corporelle (la théorie périphérique). Le blocage des récepteurs D2 pré et postsynaptique stimule le système cholinergique et induit un syndrome extrapyramidal (la théorie centrale).
Effet antabuse
Clinique :
- au minimum malaise, flush du visage, céphalées, nausées
- au maximum insuffisance coronarienne, collapsus, hypoglycémie grave, état de mal convulsif voire mort subite
Médicaments :
- association alcool et disulfirame, en contexte accidentel ou suicidaire chez un alcoolodépendant
- phénylbutazone, céphalosporines, chlorpropamide, nifuroxime, métronidazole, trichloréthylène et certains champignons tels les coprins (coprin noir d’encre).
Traitement :
- symptômatique
- remplissage vasculaire souvent indiqué, parfois amines vasopressives si collapsus grave
- certaines études ont montré un bénéfice par le 4-méthyl pyrazole (Fomépizole®). Ce dernier n’a pas l’autorisation de mise sur le marché pour cette intoxication.
Le mécanisme d’action est lié au disulfirame qui inhibe l’acétaldéhyde déshydrogénase et bloque le catabolisme de l’éthanol au stade de l’acétaldéhyde. L’accumulation de ce métabolite est à l’origine de l’effet antabuse. L’intensité de cet effet est variable en fonction du terrain, de la quantité d’alcool et de disulfirame.
Syndrome de sevrage
Clinique :
- inversion du rythme nycthéméral, insomnie, sueurs, diarrhées, tachyardie, céphalées, agitation, agressivité, hallucinations auditives et visuelles
- jusqu’au syndrome confusionnel, coma et convulsions
Médicaments :
- sevrage chez un patient traité au long cours, soit suites d’une toxicomanie : alcool, opiacés, benzodiazépines
- le flumazénil peut précipiter ce syndrome dans une consommation prolongée de benzodiazépines
- délai allant de 6 à 24 heures après le sevrage, et jusqu’à cinq jours pour les benzodiazépines
Traitement :
- symptômatique sédatif
- réintroduction du toxique
- substitution
Le mécanisme d’action s’explique selon le produit en cause soit par une hyperstimulation adrénergique et sérotoninergique soit par une dysrégulation des systèmes GABA inhibiteur et glutamate excitateur [31].
Syndrome pyramidal
Clinique :
- Coma agité, myoclonies, convulsions
- Délais d’apparition variable selon le toxique
- Intoxication ou surdosage, erreur thérapeutique, toxicomanie
Médicaments :
- hypoglycémiants, antidépresseurs polycycliques, phénothiazines antihistaminiques et pipérazinées, méprobamate, lithium, doxylamine, cocaïne à dose massive
Traitement symptômatique
Mécanisme par altération de la voie motrice volontaire principale
Clinique :
- Coma rare, syndrome parkinsonien avec mouvements choréoathétosiques, tremblements, hyperréflexie, hypertonie, rigidité de type opisthotonos, trismus
- 1ers troubles apparaissant brutalement dans les 36 h du traitement
Médicaments :
- Phénothiazines, butyrophénones, thioxanthènes, benzamides substituées
Traitement symptômatique
Mécanisme par altération de l’ensemble des noyaux gris moteurs, fibres afférentes et efférentes dans les régions sous corticales et sous thalamiques
Références
Les toxidromes , SRLF
Prise en charge d’une intoxication aiguë aux urgences
Au royaume des toxidromes , Le médecin du Québec
Raisonnement toxicologique basé sur le toxidrome, présentation
Syndrome sérotoninergique, cairn.info
Search results for « toxidrome » , The Poison Review
Search results for « toxidrome » , Life in the fast lane
Toxidromes: What Every Critical Care Nurse Should Know , Search results for « toxidrome » , Medscape
Clinical toxidromes , présentation
Toxidromes, Wikitox
Medias

syndrome sérotoningerique
Pour l’effet stabilisant de membrane, c’est pas plutôt l’hyperkaliémie ? Excellent article sinon, c’est très utile une synthèse comme ça, merci 😉
Des sources que je peux trouver non c’est bien une association à une hypokaliémie, qui participe à la gravité de l’intoxication pour les troubles du rythme. Après s’il y a une insuffisance rénale aiguë, sans doute que ça termine en hyperkaliémie aussi.
Bonjour excellent article, je cherche le toxidrome du SUFENTANYL en surdosage avec notamment des signes très évocateurs comme contracture du torse et nystagmus vertical
non je n’ai pas vraiment de ressource facilement accessible sur ce sujet. Ca se rapproche d’un syndrome sérotoninergique ou c’est l’association sufentanyl + autre molécule qui déclenche le tableau ? cf article cairn info
Merci de votre réponse, c’est assez proche effectivement sauf qu’il y a myosis punctiforme avec sufentanyl et mydriase dans le syndrome sérotoninergique.
Je crois que la détresse respiratoire par hypoventilation alvéolaire est par contre assez voire très spécifique des morphiniques de synthèse ultra puissant dans le toxidrome
Bien confraternellement..