thoracotomie

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Infarctus du myocarde, anatomopathologie, préparation « bleue »

infarctus myocarde preparation bleue
Cette illustration numérique est une coupe anatomopathologique d’un coeur infarci. On peut voir une différence de couleur entre zone saine et zone avec un infarctus au niveau de la paroi antérieure du ventricule gauche et du septum interventriculaire.

La préparation a été colorée de telle sorte que les zones normales apparaissent en bleu alors que les cellules ne contenant pas de déhydrogénase succinique (ou succinate déshydrogénase) apparaissent décolorées.

Bon sur l’aspect biochimicométabolique j’ai aucune référence à apporter pour expliquer. L’illustration vient d’un bouquin édité par un laboratoire « L’atlas de l’infarctus du myocarde » (avec une image de référence assez terne d’ailleurs).

La peinture numérique a été réalisée sous ArtRage pour Mac, sur tablette graphique Wacom Cintiq 13HD.
Comme souvent avec ArtRage, un léger décalage de dessin quand je rejoue le script pour enregistrer la vidéo et des erreurs de gommage (pas encore trop choquants sur cette vidéo). J’ai redonné un peu plus de tonus à l’image au niveau couleurs, je ne pense pas que la préparation histologique soit en réalité aussi riche en couleurs.

Le time lapse sur YouTube :

3 commentaires sur “Infarctus du myocarde, anatomopathologie, préparation « bleue »

  1. Youpi
    4 décembre 2017

    « Bon sur l’aspect biochimicométabolique j’ai aucune référence à apporter pour expliquer. »
    Heu, wikipédia français anglais suffit. La succinate déshydrogénase est indispensable au cycle de Krebs, la moindre modification génétique rend les mitochondries incapable de produire de l’énergie en cycle aérobie.
    Pour les néophytes dont j’étais: sauf exception: pas de succinate déshydrogénase: cellule morte.
    Donc une cellule où il n’y a pas de succinate déshydrogénase est une cellule morte.

    Pour la coloration j’ai trouvé ça, qui explique cette magnifique teinte bleue.
    http://muscle.ucsd.edu/musintro/histochem.shtml
    Elle permet de différencier les fibres musculaire striées squelettique de type 1 et 2 (si ma mémoire est bonne) (préférentiellement aérobie ou non).

    • Tom O'Graphy
      21 décembre 2017

      C’était une petite note légère pour détendre l’atmosphère. Plus on évolue en médecine et plus on oublie les données de sciences dures notamment chimiques, en tous cas moi j’ai quasiment tout oublié, je ne fais plus que de la médecine clinique (et de la thérapeutique aussi mais je me fie aux recommandations je n’ai pas trop le choix).
      C’était aussi une sorte de 2de époque pour le blog avec moins d’articles mis à jour et des plus l’envie d’aller voir ailleurs. Du côté de l’illustration pure pour être précis.

      • Youpi
        22 décembre 2017

        Heu, j’espère ne pas avoir eu l’air pédant ni ne vous avoir offensé.
        De mon coté, l’illustration n’est pas mon truc (je ne sais pas bien dessiner) même si j’admire la beauté de certaines planches anatomiques.
        En revanche la chimie et la biochimie m’ont toujours branchés. Ainsi que les techniques anciennes de médecine et autres.
        L’époque moderne est tellement habitué aux IRM & co que je me demande ce qui se passerait si les machines tombaient en panne. Ou si le programme informatique gérant le scanner/ l’IRM donnait de faux résultats (c’est déjà arrivé, c’est normal: c’est de l’informatique). J’ai toujours trouvé intéressant d’avoir une possibilité de contrôle avec d’autres méthodes.
        Au fait, je suis tombé au hasard du net sur votre blog et l’ai trouvé passionnant. Mais plus beaucoup d’activité. Comptez-vous le redémarrer ou est-il « fermé »?

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